Analyse globale.
Nekfeu, tout au long du son, va exprimer ses erreurs en tant qu’Homme, ses émotions ainsi que ses observations concernant le monde qui l’entoure.
Refrain.
De mon mieux, j'essaye de faire de mon mieux J’me sens pas tellement mieux, j'veux rien montrer devant eux De mon mieux, j'essaye de faire de mon mieux J’me sens pas tellement mieux, j'veux rien montrer devant eux
Nekfeu exprime ici qu’il fait tout ce qu’il peut mais que ça ne le rend pas plus heureux. En effet, dans l’album, « De mon mieux » suit des morceaux mélancoliques, où Nekfeu se questionne sur sa place dans le monde, et où il exprime ne pas aller forcément bien.
Il nous dit ensuite que malgré qu’il ne se sente pas mieux, il le cache aux autres. C’est une attitude que l’on retrouve de manière assez récurente chez Nekfeu comme dans « Écrire » par exemple:
Ou encore, dans la réédition de Feu:
Couplet 1.
Échappé d'un film de Tim Burton, j'suis dans mon délire, y a-t-il mort d'homme ?
Nekfeu se considère différent, il prend pour exemple les films de Tim Burton pour exprimer ce sentiment. En effet, Burton est connu pour ses films assez fantastiques, spéciaux.
Nekfeu se sent spécial, comme il le dit plus loin dans l'album, il se sent proche de ces gens spéciaux:
De plus, dans le film éponyme, il nous raconte comment il voyait le monde durant son enfance, ce qui peut-être en lien avec le monde de Tim Burton. Il se demande finalement si c’est si grave que ça d’être « dans son délire ».
Je ne fais que fuir, que Dieu m'pardonne, du love pour ma team que ma team me r’donne
Comme il le dit dans son film, ce qu’il sait faire de mieux, c’est fuir.
Il fuit aussi ses sentiments, en ne parlant pas et les cachant, il fuit Paris pour la tranquilité.
Et la pleine lune m'a fait passer d’humain à loup ; demain, j’aurai changé d'humeur à l’aube
Nekfeu utilise le mythe du loup-garou, qui passe d’humain à loup les soirs de pleine lune, pour caractériser le fait qu’il devienne plus sauvage la nuit. Il exprimait déjà cette idée dans « Mon âme »
On pourrait penser que la nuit, Nekfeu devient en réalité Nek le fennec, son « alter ego » plus sauvage et sombre. En journée, quand vient l’aube, il nous dit qu’il change d’humeur et donc redevient plus calme.
T'as cru voir une simple poignée de mains mais l'pochon dans la paume passait d'une main à l’autre
On peut voir ici une métaphore pour exprimer que l’on ne voit pas toujours ce qu’il se passe sous notre nez. Ici, Nekfeu utilise l’exemple d’un échange de marchnaidses, dont les personnes ne connaissant pas le système ne se rendent pas compte.
Que du béton dans le panorama, Paname aura toujours plein de rats morts Trafique les freins de la Panamera, on effacera les preuves, ouais, mais pas nos remords
Nekfeu constate que peu importe où il ira, les paysages ne seront que bâtiments, puisque les hommes consturisent de plus en plus d’entrepises. Il exprime en quelques sortes déjà cette idée dans ‘Écrire »:
Ensuite, il continue en affirmant que Paris n’est pas une ville très porpre, notamment dûe à la pollution et que par conséquent, même les rats finissent par y mourir. Nekfeu parle ensuite de commettre un meurtre (trafiquer les freins d’une voiture conduit généralement au meurtre), cela peut être une allégorie pour parler de mauvaises choses qu’il aurait pu faire. Il explique ensuite que bien qu’il puisse cacher les preuves, il se sentira toujours mal d’avoir fait ce qu’il a fait. Il utilise aussi les pronoms « on » ainsi que « nos » ce qui signifie qu’il n’était pas seul.
Et le lâche est de sortie, le bonhomme est rare, t'étais tellement fier de mettre le coup de grâce Et, maintenant, t'es moins fier, t'as pas peur de l'enfer mais la tête à l'envers, t'as comme un goût de crasse
Dans la continuité, il explique que la personne avec qui il commettait ces mauvaises choses était très fière de le faire et pourtant, maitnenant, elle en est moins fière. Nekfeu explique que l’attitude de bonhomme (donc, en être fier) n’est pas souvent présente comparée à la lacheté (les remords, le fait d’être moins fier).
Cette même personne se sent sale d’avoir fait ce qu’elle a fait, bien que ppurtant, ça ne lui faisait pas peur.
Couplet 2.
Les billets passent de main en main, moi, j'ai conscience qu'on fonce dans l'noir Et, maintenant qu'j'ai plus confiance en moi, je me la raconte de moins en moins
Nekfeu se rend compte que l’on vit dans un monde néfaste, qu’on fonce dans le noir. Il exprime cette pensée dans le dernier couplet de Ciel Noir qui est le morceau juste avant celui-ci. Ensuite, il parle d’un phénomène assez courant. Depuis qu’il a confiance en lui, il n’essaye plus de le poruver en se la racontant, au contraire des personnes en manque de confiance qui font tout pour montrer ce qu’elles valent, comme si elles recherchaient une approbabation, une valdiation.
J'enferme mes démons dans mes poèmes, un être humain riche car le monde est mien
Nekfeu écrit ce qu’il ressent, ses pensées sombres dans ses textes, ce qui lui permet d’enfermer ses démons, de les figer sur le papier.
Il continue en nous disant qu’il se considère riche car le monde lui appartient, il se contente de peu comme il le dit dans « Nekketsu ». Il est curieux, et le monde a plein de choses à lui offrir, que ce soit culutrellement, visuellement. Nekfeu estime que sa richesse vient de tout ça.
Si le système juge sur la peau, eh bien je me sens plus proche des bohémiens
Il parle ici du racisme que beauocup de personnes subissent, notammernt en France. En effet, des personnes de couleur peuvent se voir refuser un emploi, un logement, des aides, en focntion de leur couleur de peau.
Nekfeu réaffirme une idée qu’il défendait déjà dans « Un homme et un microphone n°2 », c’est à dire:
Éclosion des fleurs à la mi-mai, j'ai beaucoup trop d'ennemis mais J'ai fait des grands gestes pour leur faire comprendre qu'c'était inutile alors je m'y mets
Beaucoup de personnes n’apprécient pas Nekfeu, il les qualifie ici d’ "ennemis ". Cependant, Nekfeu s’en fiche, il ne leur prête pas attention et trouve donc cela inutile, ce qu’il veut leur faire comprendre en vain.
On retrouve, à la fin de la phrase, une homophonie entre « Je m’y mets » et « je mimais », corrélant avec le fait qu’il fasse de grands gestes pour faire comprendre à ses haters qu’il ne sert à rien d’être contre lui, puisque, comme il le dit dans « Jeune d’en bas »:
Trop bien bravo !