Premier couplet.
L’ouverture du titre se fait sur une série de questions qui peuvent situer plus ou moins comment Nekfeu voit la société. Les gens qui sont faux devant les gens pour se donner un genre (« gentille en privée mais devant les gens cruelle et légère. »)
Il parle aussi du fait que les gens sont superficiels, l’apparence compte beaucoup et on devrait en avoir honte comme il le dit ici: « Est-ce que t’as honte de vérifier que t’es bien coiffé sur la tof »
Il aborde aussi le sujet de la violence qui est omniprésente et presque banalisée dans la société que l’on connaît.
Ensuite, il fait part de ses états d’âmes face à lui-même, au monde et à ce qui l’entoure. Il aborde le thème du suicide (« si tu te faisais sauter la cervelle »), la mort, la nature etc...
Il fait donc le point sur sa vie, ses moments de faiblesse, de lâcheté mais aussi les moments où il se sent bien entouré.
Premier pont.
Dans ce pont, il parle du fait que si tu ne fais pas d’études, ta parole ne vaut rien. Et il dit sans langue de bois qu’il emmerde ça. Il n’a pas besoin de ça pour faire entendre sa voix et lui a vécu des choses qui l’ont instruit contrairement à ceux qui, dans les études, ne l’apprennent que par coeur. Surtout vu les écoles qu’il cite qui, en général, représentent une classe privilégiée qui donc ignore ce qu’il se passe réellement dans le pays.
Second couplet.
Il commence directement par une phrase qui est une pique encore une fois à la société. Il veut dire que tout est une question d’argent, même la mort coûte un prix. Il enchaîne en disant qu’il avance car l’avenir l’attire malgré le monde qu’il dépeint dans ses couplets. Il aborde des thèmes comme l’alcool, la pression des choix dans les études, les sacrifices commis par les parents...
Il critique aussi dans ce couplet les colleurs d’étiquettes, il critique ceux qui rangent les autres dans des cases.
Finalement, il dédie le couplet aux jeunes qui n’entrent justement pas dans les cases de la société mais qui ont leurs propres valeurs, leur propre style, leurs propres opinions et qui ne se laissent pas dicter par la société.
Second pont.
Dans ce pont, Nekfeu joue avec le champ lexical des étapes d’un repas. « ENTRÉE dans ce monde PLAT, nous DESSERT. »
Il admet aussi qu’il n’a peur que de lui car c’est un homme sage qui ne craint pas les coups ou les autres (symbolisés par le sabre)
Il aborde le thème de la solitude, il se sent très souvent seul et mal aimé.
Troisième couplet.
Ici, Nekfeu reparle encore une fois du fait qu’on n’est pas libres mais presque, qu’on est enfermés dans des cases immenses. En gros, le sytème voudrait nous faire croire que nous sommes libres de nos choix tout en nous confinants tout de même dans des cases prédéfinies. Quand on sort de celles-ci, ça ne plait pas.
Il aborde dans ce couplet les violences conjugales, les jeunes qui sont en prison notamment à cause du système juridique et des sales boulots qu’ils doivent faire pour subvenir à leurs besoins vu qu’ils gagnent une misère. Il parle aussi des réfugiés à qui on promet terre d’asile mais qu’on n e reloge jamais.
Ensuite, il abord enfin le thème de l’amour et explique qu’il a fait du mal à celle qu’il aimait, ce qui est très récurrent chez Nekfeu. Il regrette de l’avoir blessée alors que c’était la seule qui pouvait l’aimer malgré ses fautes. C’est un peu le même discours qu’il tenait dans « J’aurais pas du ».
Outro.
Finalement, dans l’outro du son, il explique que croire à son bonheur lui apporte le contraire ce qui est un peu l’idée du karma, parler trop vite et se vanter apportera tout son contraire. Ça lui fait peur car il en a souffert par le passé, que ce soit dans sa vie amoureuse, sa carrière etc...
Il termine le morceau en posant une dernière question. Il explique avoir avoué tout ce qu’il ressent dans ce texte, il continue sur sa lancée de sincérité en expliquant que si l’amour rend aveugle, pourquoi lui voit-il tous les défauts de l’autre ?
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